Dhvorak le Mercenaire

omme bien d'autres avant lui, Dhvorak est né dans les grandes pleines d'Europe de l'Est parmi le peuple Sarmante, dont on tire peut-être aujourd'hui le mythe des amazones. Dans tous les cas, notre homme en devenir, faisait parti de ces tribus alliées à l'Empire romain après l'avoir si farouchement combattu. Afin de garantir une paix durable entre Rome et les Sarmates, un pacte avait été passé. Celui-ci consistait à fournir à Rome des groupes auxiliaires de cavaliers sarmates afin de défendre l'axe Rome/Boulogne-sur-mer. Recruté à l'âge de 15 ou 16 ans, Dhvorak fut envoyé pour rejoindre les troupes Sarmates en postes. Ainsi devint-il un excellent cavalier, pouvant faire honneur à son peuple. Pendant près de 10 ans il parcouru l'Empire Romain d'occident jusqu'à sa chute. Il n'avait que 23 ans quand cela arriva, se retrouvant libéré de son engagement envers Rome. Mais ainsi livré à lui même dans un chaos silencieux, il ne pouvait rejoindre son peuple devenu allié aux Goths. Pour survivre, il lui sembla nécessaire de devenir mercenaire. C'est depuis ce jour qu'il tire son caractère ombrageux. Dix longues années étaient passées en un éclair. Sur sa peau, des traces et des souvenirs de batailles qui le rendent plus fière encore de ce qu'il était devenu, quoi qu'il ne le montrait pas forcément, préférant toujours caché sa véritable nature aux regards des autres. Certains l'appelaient le Renard. Il débordait d'une hargne folle de vie, mais plus encore d'une malice redoutable, ce jouant de ceux qui le pensaient simplement bon à tenir sur une scelle. Rien ne pouvait l'arrêter, ni le mauvais temps ni les hommes.

Un jour, qu'il était en compagnie de son binôme en la présence d'Astrithr, il se retrouva à embarquer sur un navire en direction de l'île d'Albion, un lieu dont ils ne connaissaient rien mais dont on lui avait dit qu'il y avait fort à faire, surtout parce que les rois de chaque royaumes convoitaient la terre des autres avec ardeur. Tout ce qu'il y avait pour séduire notre homme et son amie. Leur arrivée ne s'était pas encore fait remarquer et pourtant viendrait le moment où l'on entendrait parler de Dhvorak et Astrithr les mercenaires. Aussi arpentaient-ils les routes et les chemins pour aller de cités en villages, proposant leurs lames aux plus offrants. Il n'y avais pas un seigneur qui ne souhaitaient pas donner du travail à de pareils professionnels parce que la guerre n'était pas toujours l'affaire de tous.