Le Conteur
Fondateur Once Upon A Time Parchemins : 429 Royaume : Grande et Petite Bretagne Métier : conteur Date d'inscription : 16/11/2012 GrimoireNiveau: maître du mondeexpérience: (1/1) | Sujet: ♦ VIème ou XIIème siècle? Sam 15 Déc - 17:29 | | |
Le siècle mythique Les Seigneurs du Forum mettent à votre disposition les informations nécessaires pour la création de votre personnage. Merci de respecter le travail de recherche qui a été fait. Évitez le copier/coller. Il est fortement déconseillé d'utiliser ces textes pour des usages EXTÉRIEURS au forum. Architecture médiévale S'il est une chose importante à noter dans cet univers magique et médiévale, ce sont les nombreux anachronismes sur lesquels repose la légende. Si l'on entend bien dire que l'histoire s'est déroulée au Ve-VIe siècle, il est néanmoins des points non-négligeables qui rendent un brin bancale le mythe héroïque. A commencer par les châteaux forts que l'on imagine aisément avec leurs épais remparts de pierres, aux tours carrées ou circulaires et le donjon qui domine le paysage avec à son sommet les étendards du seigneur résidant en ces lieux. Or les premiers châteaux n'apparaissent qu'à partir du IXe siècle avec la chute de l'Empire Carolingien face aux invasions viking et magyar. Par l'absence d'une autorité centrale, les nobles sont forcés de protéger leurs terres grâce à des places fortes ou châteaux à motte qui s'avèrent être des structures en bois installées dans un relief présentant des obstacles naturels, à savoir par exemple des rivières ou des collines. Cela rappel les forts romains. Ces châteaux viennent rapidement à être complété par des promontoires, des fossés, voire même des douves, créés de façon artificielle. Chevalerie, vassalité, etc Autre anachronisme marquant, la Chevalerie qui n’apparaît historiquement qu'à partir du XIe-XIIe siècle. Elle est symbolisée par les hommes en armures et leurs chevaux caparaçonnés aux couleurs du seigneur-lige. Les armures ont évolué au fil des siècles grâce aux techniques de métallurgie, les rendant de plus en plus complexe. Il en va de même pour les épées. En suivant ce raisonnement, il est question du style vestimentaire inhérent au Moyen Âge central que l'on retrouve au travers des descriptions faites dans les divers romans. En plus de cela c'est toute la structure féodale que l'on prête à la geste Arthurienne, notamment la notion de vassalité qui n'avait pas cours au début du Haut Moyen Age, en l'absence d'une société organisée autour d'une force politique et militaire. La vassalité n’apparaît qu'à partir du Xe-XIe siècle des suites de l’affaiblissement de l'Empire carolingien, l’empereur, les rois et ainsi que les princes territoriaux étaient incapables de faire régner l’ordre et d’imposer leur pouvoir aux seigneurs locaux. Aussi donne-t-on aisément à la geste arthurienne les couleurs du Moyen Age centrale, cela à cause – entre autre – des écrivains. Mais il ne s'agit jamais que du transfère sociale du XIe-XIIIe siècle vers le Ve-VIe siècle. Le + Les auteurs des aventures du cycle arthurien ne sauraient entreprendre des recherches archéologiques de la même manière que nous, aussi est-il plus aisé pour eux d'amener l'auditoire ou les lecteurs à imaginer des décors qu'ils peuvent observer de leur vivant. Il est plus difficile d'imaginer des armures romaines ou des forts en bois que des chevaliers en armures et des châteaux forts en pierres. D'autant plus que la question d'anachronisme ne se pose pas à cette période, tout semble proche étant donné que les populations, comme les élites n'avaient pas mesures du temps au même sens que nous. La légende a été façonné de manière à parler à l'imaginaire de chacun avec le plus de facilité possible, cela est d'autant plus visible dans les descriptions faites pour les fêtes ou les personnages. « Derrière la troupe des chevaliers s'en venait la reine en compagnie d'une fille d'honneur qui montait un palefroi blanc. Suivait un chevalier qui s'appelait Erec. Il était de la Table Ronde et avait grand renom à la cour. Jamais nul n'y fut tant loué. En nul pays on n'aurait pu trouver plus beau chevalier, plus preux et plus aimable. Il n'avait pas vingt-cinq ans et jamais homme de son âge ne fut de si grand courage. Que dirais-je de ces qualités ? Bien campé sur son destrier, il était vêtu d'un manteau d'hermine, d'une cotte de diapre noble qui venait de Constantinople, de chausses de soie brochées. Roide sur ces étriers, il portait des éperons d'or. Il n'avait apporté d'autre arme que son épée. » ainsi est décris Erec par Chrétien de Troyes dans les premières pages du roman de « Erec et Enide ». Il est ainsi permis à chacun de se faire sa propre imagine des personnages au travers des récits et d'appeler à l'évasion, au voyage avec le nom de villes ou de pays lointains. sources :LE ROI ARTHUR Au Cinéma et à la Télévision - Mémoire de fin d'étude ESRA : Nathalie M. Robert. |
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