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Veuillez noter que nous sommes en l'an 510. Référez-vous à la chronologie des événements pour bien vous situer dans le temps !
Parchemins : 222 Royaume : Kent Métier : Mercenaire Date d'inscription : 04/09/2015
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Sujet: Sonnante et trébuchante » Mordred Lun 14 Jan - 14:08
Sonnante et trébuchante
Petites informations
Année où se déroule ce sujet :510 Mois et année où se déroule ce sujet :Mai 510 Les participants : Geoffroy & Mordred
fiche par anouk
La mer semblait s'étendre à l'infini au-delà des côtes sud de l'East-Anglie. Ce jour du mois de Mai offrait une visibilité si misérable que l'on ne discernait point la silhouette du continent sur le lointain. Ne restait que la saveur salé des embruns marins. A cela venait s'ajouter une bruine légère et fraîche, agité par un souffle venu du nord. Comme pour parfaire le tableau pittoresque du littoral, l'on pouvait compter sur le cri des mouettes et des goélands, jactant sans cesse malgré le mauvais temps, car celui-ci était bien mauvais.
Geoffroy observait l'horizon, les yeux légèrement plissés. Abrité sous le capuchon de son passe montagne, il se perdrait dans la contemplation du paysage. Depuis combien de temps n'avait-il pu en profiter ? Il lui semblait à ce jour n'avoir connu que la déception de l'errance dans les terres. Il n'était point marin, mais le vide de la mer lui offrait quelques réconforts après avoir rempli sa bourse d'or. Il se vidait l'esprit et la conscience d'avoir pourfendu et occis des maroufles. Il poussa un soupire, il était temps de se tourner vers Colchester à qui il faisait dos.
Les hautes murailles de la cité portuaire avait un aspect bien sinistre de par ce temps maudit. Il n'y avait aucun plaisir à passer la porte sud de la ville basse, dont la herse relevée était pareille à un couperet prêt à tomber. Par chance, ici il n'y avait point à craindre la moindre présence d'un cartel quelconque. C'était une des joies qu'il y avait dans les cités sous autorité d'un roi ou seigneur. L'assurance de trouver un travail sans souffrir de quelques mises en garde et intimidations. Bien que le mercenaire n'aurait eu cure de cela, préférant passer sur le fil de la lame la merdaille qui lui barrait la route. A cette heure, tandis que le soleil peinait à se montrer, il fallait avant tout trouver l'échoppe d'un forgeron pour lui retravailler ses lames, car la dernière escarmouche lui avait coûté quelques fêlures de l'acier. D'un pas tranquille, l'oreille aux aguets, il cherchait à se souvenir où se trouvait l'artisan de ses désirs. Ainsi espérait-il entendre les coups de marteau sur l'enclume qui lui indiqueraient plus ou moins où se trouvait précisément la rue. Il aurait pu chercher la fumée crachée par la forge, mais par ici, il était beaucoup trop de cheminées qui crachaient encore leur fumée.
« Trinquons nos verres et vidons la bouteille, Et laissons là les plaisirs de l'amour, Et laissons là tous ces cœurs infidèles Qui ne veulent pas nous donner leur secours. »
Mieux encore que le chant de l'enclume ! Celui du forgeron ! Geoffroy reconnaissait cette voix, il n'était plus très loin de sa destination. Le mercenaire arrivait d'un pas léger en chantonnant le même air que l'artisan. A son tour, il poussa la chansonnette.
« Quel secours veux tu que je te donne. je ne suis pas le fils d'un médecin Je ne suis pas celui que ton cœur aime. Va t-en plus loin accomplir ton destin. »
Le forgeron s'arrêta, marteau en l'air, pour observer le nouvel arrivant.
- Mortecouille ! Geoffroy du Kent ! S'exclama l'homme. Bien vaigniez dans ma forge, cela faisait fort longtemps qu'j'avais pas vu ta sale trogne par ici. - J'en dirais tout autant, répondit le mercenaire. - Viens tant, j'attends quelqu'un pour venir récupérer une commande d'armes, on pourra discuter après ! Tudieu...
Mordred
Joueur Mercenaire
Parchemins : 23 Date d'inscription : 12/01/2019
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Sujet: Re: Sonnante et trébuchante » Mordred Sam 9 Fév - 17:46
Sonnante et trébuchante
L’air pensif, tu observais la mer s’agiter sous tes yeux. Bien que le bon temps n’était pas au rendez-vous, l’étendue marine était bien calme. Seules quelques vagues venaient s’écraser contre les rochers, sans pour autant le faire avec violence. Mais tu savais mieux que quiconque qu’il suffisait que le vent tourne pour déclencher une tempête, et que la mer si calme se déchaîne.
Un peu comme toi. Même si, contrairement à elle, tu avais appris à contenir les tempêtes.
Qu’est-ce qui t’avais amené ici ? L’envie de prendre le large ? Malheureusement, non.
Tu n’aurais pas été contre cette idée pourtant. Le fait de pouvoir quitter ta terre natale ne t’effrayait pas. Tu avais soif d’aventures. Cependant, tu avais cette faible impression que ce n’était pas ton destin.
Quelle chose horrible, le destin.
L’air las, tu te détournas de la grande étendue d’eau et continuas ton chemin vers ta réelle destination.
Qu’est-ce qui t’avais amené ici ? Rien de plus qu’une simple course.
Il avait bien évidemment fallu que ça tombe sur toi. Qui d’autre aurait pu le faire de toute façon ? Tu n’étais encore qu’un gamin aux yeux de tes compagnons, alors, c’était tout naturel qu’ils te filent la sale besogne. Est-ce que cela te plaisait ? Absolument pas. Cependant, tu avais décidé que tu n’avais pas d’autres choix, préférant fermer les yeux sur toutes tes autres options. Le pire dans tout cela, c’était que tu n’étais même pas sûr de suivre la voie la plus aisée.
Malgré tes réticences, tu arrivas bien rapidement à ton lieu de destination : la forge. Ton petit groupe de mercenaires avait grandement besoin de nouvelles armes, celles qu’ils possédaient actuellement étaient devenu usées par le temps et les batailles. Quant à toi, tu avais besoin d’une vraie épée, et non d’un petit poignard qu’ils t’avaient donnés plus pour s’en débarrasser qu’autre chose.
À ton arrivée, la forge était bien silencieuse, peut-être même un peu trop. Tu t’étais imaginé des sons de coup de marteau contre le fer ou le crépitement du feu, mais rien de tout cela n’arriva à tes oreilles. Et pendant un instant, tu redoutas l’absence du forgeron. Tu te retrouverais bien bête s’il n’y avait personne pour t’accueillir.
Mais heureusement pour toi, le manque de sons était dû au fait que le forgeron avait reçu de la visite et en profitait pour faire une pause. Son visiteur ne t’était d’ailleurs pas étranger et tu restas un moment figé sur place face à cette rencontre impromptue. Puis, te ressaisissant, tu lui fis un signe de tête en guise de salutations et te tournas vers l’homme qui méritait le plus ton attention.
« Il me semble que vous avez une commande pour moi. »
A ces mots, le forgeron venait de détourner le regard en direction d'un nouvel arrivant. Geoffroy fit de même pour découvrir se qui attirait l'attention de son interlocuteur. Sur l'instant, il ne réagit pas, se contentant d'observer le personnage, qui semblait effectivement être venu pour la dite commande que l'artisan venait de mentionner quelques temps plus tôt. Le mercenaire s'écarta légèrement pour laisser le forgerons contourner son enclume. Ce dernier opina du chef, précisant qu'il allait chercher cela, laissant les deux protagonistes seuls pour quelques minutes.
- Alors c'est toi qu'ils ont envoyé ? demanda l'homme avec un léger sourire moqueur aux coins des lèvres. Tu crois que tu vas réussir à tout porter ?
Il connaissait bien les hommes avec qui le jeune Mordred convoyait, qu'il fasse bon ou mauvais temps. Ils n'étaient point mercenaires enclin à être de bons gaultiers pour faire bonne ripaille. S'ils pouvaient exploiter les autres, ils le faisaient, jusqu'à n'en plus avoir besoin. Et le jour où cela venait à arriver, il fallait prier les dieux pour rester en vie. Le jour d'hui, le gamin avait toujours deux bras et deux jambes, c'était que les choses devaient aller au mieux.
Geoffroy regarda au dehors tandis que la pluie se mettait à tomber drue. Ils risquaient de devoir attendre un peu avant de pouvoir repartir. A moins d'apprécier les joies d'avoir les braies trempés comme soupe.
- Tu sais que ma proposition tiens toujours, ajouta-il en observant avec attention la pluie tomber et perler le long des toitures basses.
Décidément, c'était un bien mauvais temps...
Mordred
Joueur Mercenaire
Parchemins : 23 Date d'inscription : 12/01/2019
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Sujet: Re: Sonnante et trébuchante » Mordred Jeu 21 Fév - 12:19
Sonnante et trébuchante
Tu ne comptais pas t’attarder trop longtemps. Tu avais déjà pris du retard quand tu t’étais mis à contempler la grande étendue d’eau, perdu dans tes pensées. Tu apprécias donc quand le forgeron parti directement chercher ta commande. Bien que la conséquence soit que tu te retrouvais seul avec lui.
Tu avais déjà rencontré Geoffroy, au détour d’une mission. Ou plutôt d’une arnaque. Et bien que tu l’avais quitté en de bon termes, être en sa présence était légèrement… gênant.
Tu haussas légèrement des épaules. « Je trouverais bien un moyen de tout porter. » La façon dont tu allais procéder était encore un mystère pour toi. Bien évidemment, il y avait quelque chose qui pourrait t’aider à tout porter mais il était hors de question que tu utilises ta magie. Surtout pour quelque chose d’aussi futile.
Silence.
Tu ne voulais pas répondre à la proposition de Geoffroy. Tu ne voulais même pas la considérer. Pourtant, tu serais probablement mieux en sa compagnie qu’avec la bande de Ragnor. Enfin, ce n’était même pas “probablement”, c’était : tu serais nettement mieux avec lui. Et justement, ça, c’était un problème. Alors qu’il était facile de mentir à Ragnor et ses compagnons, tu ne voulais pas infliger ça à Geoffroy, sentant que tu pourrais t’attacher à lui si tu ne faisais pas assez attention.
Tu te tournas vers la fenêtre, observant à ton tour la pluie faire rage. « Aaah… Il faut croire que même le temps joue en ma défaveur ». Déjà que porter un bon nombre d’armes tout seul était assez ardu, avec la pluie qui se rajoutait, cela n’allait définitivement pas être une partie de plaisir.