Arthur Pendragon
Administrateur Futur Grand Roi Parchemins : 1066 Royaume : Mercie Métier : Chevalier/Prince Date d'inscription : 28/12/2012 GrimoireNiveau: 2expérience: (423/500) | Sujet: Arthur Pendragon - Bradley James Ven 4 Sep - 18:11 | | |
Oyez bons Seigneurs et Gentes Dames, j'ai voyagé à travers de biens nombreuses pour arriver à Camelot. On me nomme Arthur Pendragon. Je suis né(e) il y a de cela 25 années dans la paisible contrée de Camelot. Las, je ne suis qu'un(e) noble membre de Famille Royale, actuellement Amoureux. J'ai trouvé ma place dans la cité en devenant Prince. Arthur Pendragon Before you judge me Bien peu de gens ont la chance de vraiment me connaître. Non pas comme simplement le bon prince Arthur, le fils d'un roi. D'ailleurs aux yeux de certains je peux paraître arrogant, désagréable, narcissique. On peut me donner bien d'autres défauts. La vérité étant que je donnerais tout pour sauver la vie de mon peuple, de ma famille et de mes amis. J'ai tendance à être quelque peu rancunier et je pardonne mal la trahison. Pour tout vous dire, je suis une personne franche qui cache difficilement ce qu'elle pense. Bien que je me doive parfois de dissimuler mes pensées les plus profondes. Mon rang de prince m'impose bon nombre de contraintes. j'avoue parfois sentir ce poids pesant sur mes épaules. C'est beaucoup de sacrifices, une vie privé presque inexistante. Une lutte permanente entre mes désirs et mes obligations de chevalier. Mais je serais bien incapable de vivre parmi le peuple, pour la simple et bonne raison que ma place n'est pas avec eux. Ma place est à Camelot, au plus près du pouvoir. Et puis il y a mon père qui compte sur moi pour le succéder à la tête du royaume. Une tâche encore plus importante qui sera la mienne un jour ou l'autre. Si j'ai bien appris quelque chose avec les années, c'était bien que rien ne pouvait durer dans le temps. Une vérité bien plus terrible qu'un dragon ou bien même que la magie. Mais je dois garder la tête haute et continuer à porter l'espoir de Camelot et de tout un royaume. Pour ce faire, je me dois d'être fort et courage pour emmener mes hommes au combat. Une fois que j'ai commencé quelque chose, je me dois d'y aller jusqu'au bout. D'autant plus que je suis un homme de parole et que je ne saurais revenir sur mes promesses. A moins d'être sûr de ne jamais pouvoir les tenir. Au quel cas je ne préfère même pas en faire. Je n'aime pas décevoir les gens, c'est un peu comme trahir leur confiance. Try hard to love me once upon a time glisse ta sourisJ'ai vécu... Un temps pour vivre, un temps pour mourir. Entre les deux? L’espoir de pouvoir contempler chaque lever de soleil pendant de nombreuses années. Sans désirer partir dans des digressions, étions nous à même de contrôler la course du temps? Même la magie avait ses limites dans ce domaine, elle ne pouvait donner sans reprendre en échange. L’équilibre de la vie et de la mort, voilà de quoi il s’agissait. Peut-être fallait il mettre le monde en garde contre cela. Mon père en premier. Car le jour de ma naissance fut un événement tragique dans la vie de Camelot et surtout pour son roi. Une vie en échange d’une autre. Voilà le marché qui avait été passé avec une sorcière prénommée Nimueh. A cette époque la sorcellerie était une ennemie du royaume, une chimère à éradiquer pour soit disant protéger le monde de cette calamité qui corrompait le cœur des hommes. Tout au moins c’était ainsi que mon père présentait la chose. Mais ce qu’il redoutait le plus à part la magie, c’était bel et bien la mort. Et celle ci était venue frapper à la porte du château pour prendre ma vie. Non content de voir périr son fils unique, mon père avait refusé de laisser faire cela. Ce fut par un pacte magique de l’ancienne religion qu’il me sauva, sans savoir qu’en échange une vie devait être prise. Ce fut celle de ma mère. C’était un jeu cruel au quel il avait joué sans en connaître les règles.
Naître d’un sacrifice, c’était comme naître avec le sang de sa mère sur les mains bien qu’il n’y avait que mon père qui ait tâché les siennes. Comment un enfant pouvait il remettre en cause tout le sens de la lutte contre la magie? Je ne le savais pas et aujourd’hui encore j’ignorais tout. Mais aussi infime fut elle, la magie était en moi non pas comme un pouvoir, mais comme une présence qui m’assurait un destin hors du commun. Seulement qui pouvait le savoir ou même s‘en douter? Il fallait avoir la possibilité de lire dans l’avenir pour le savoir et cela n’était donné qu’à très peu de gens. Ces derniers étaient les ennemis de la couronne car selon le roi nul ne pouvait et ne devait connaître l’avenir des hommes! Il s’agissait surtout du fait que c’était un très bon moyen d’avoir l’avantage sur lui lors des batailles. Et moi qui n’était là que depuis quelques minutes, je ne comprenais rien de ce qui se passait, ignorant tout du monde des adultes. J’étais d’entrée de jeu condamné à évoluer dans cet univers là.
J’ai grandit entre les murs de Camelot en bon petit prince que j’étais. Apprenant aussi bien les durs règles de la bienséance que les codes d’honneur de la chevalerie. Mon père tenait à faire de moi un chevalier, un prince mais surtout un fils exemplaire. Volontés aux quelles je devais me plier car je n’avais d’autres choix. J’ai appris à monter à cheval peu de temps après que j’eusse été capable de tenir sur mes deux pieds. J’avais fière allure sur mon poney. Le petit Prince que l’on m’appelait parfois, mais les surnoms je n’y prêtais pas grande attention parce que mon père m’avait dis que tout au long de ma vie j’en aurait mais que mon unique et seul prénom serait Arthur. Pour moi j’avais l’impression d’entendre parler d’un arbre vieux de plusieurs siècles et qui avait connu la guerre à de nombreuses reprisent sans pour autant trembler sous les bruits du fer. Moi je n’avais encore rien connu de tout cela car il s’avérait que Camelot était en paix. Une paix prospère et heureuse si l’on oubliait le fait qu’Uther tentait de cacher désespérément le chagrin qu'il avait suite à la mort de sa douce. Tant de douleurs que je ne pouvais encore connaître, je l’avais lu dans son regard sans parvenir à l’apaiser. Mais il fallait que je réussisse à lui décrocher des sourires, lui montrer qu’il n’avait pas tout perdu. Difficile lorsque l’on ne comprenait pas les adultes, tout nous semblait plus facile qu’à eux.
L’enfance avait laissé place à l’adolescence, période pleines de découvertes et de désillusion sur l’âge tendre. J’étais devenue un excellent combattant rapidement, je n’avais en tête que l’envie de me battre pour prouver que j’étais le digne fils d’Uther Pendragon. Celui là même qui avait appris à cacher sa peine derrière un visage de pierre. Il m’avait appris au combien la magie était dangereuse et qu’il fallait absolument s’en méfier car elle n’apporterait jamais rien de bon. Qui croire? Je n’avais que lui. Et puis il y avait Morgane, je grandissais avec elle comme en la présence d’une sœur. Douce, gentille, parfois mystérieuse. Nous trouvions toujours le moyen de nous casser mutuellement les pieds lorsque l’on s’ennuyait. Mais jamais nous ne nous détestions. Le problème était que vers l’âge de quinze ans, je n’avais que les champs de batailles en tête. Les histoires que m’avait conté mon père prenaient vie dans ma tête avec une fureur et une intensité incroyable. Il m’était même arrivé de tomber de mon lit alors que dans un rêve j’esquivais l’attaque d’un ennemi. Cela, je ne l’avais jamais raconté à qui que ce soit. Un prince tombant de son lit en pleine nuit… Un sujet de moquerie. Parce que oui, je l’avouais qu'avec toutes ces règles de chevaleries, l’honneur, la valeur, j’étais devenu bêtement arrogant et hautain. Je savais que j’étais bien meilleur que n’importe qui et pas parce que j’étais le fils du roi. Seulement pour moi, les gens pensaient toujours que j’étais ainsi parce que justement j’étais prince. C’était surtout parce que je savais qui j’étais et de quoi j’étais capable, pas seulement parce que j’avais un titre de noblesse. Qui croirait ces paroles alors qu’il était plus simple de croire que j’étais le dernier des imbéciles de Camelot? C’est ce que finalement j’étais devenu en m’enterrant dans le personnage que les autres avaient fais pour moi.
Et puis il est arrivé. Un sombre idiot à mes yeux, sans honneur ni valeurs. Oui il s’agissait bien de Merlin. Arrivé comme une fleur, il ne connaissait décidément rien à Camelot et il savait encore moins qui j’étais. Entre nous les choses sont allées très vite, à commencer par des rencontres hautes en couleurs. Je dois avouer qu’il m’avait à plusieurs reprises bien ridiculisé et fait perdre patience. Jusqu’à ce qu’il me sauve la vie. Qui l’aurait cru? Pour le récompenser, mon père l’avait nommé comme valet… Pour moi. J’avais eu l’impression d’une mauvaise blague, réalisant que c’était ce clown qui serait sous mes ordres. J’étais loin d’imaginer les catastrophes qu’il allait provoquer. La cohabitation fut difficile dans un premier temps. Mais voyez vous le pire dans cette histoire, c’est que je commençais à bien l’apprécier. Lui qui était plus bavard que n’importe quel autre serviteur, était devenu un divertissement pour le grand imbécile que j’étais. Il me suivait dans toutes mes aventures. Et à force, je crois que j’ai appris à le considérer comme un ami. Dans le fond j’ai compris qu’il n’était pas aussi idiot qui voulait bien me le laisser croire. Cependant, à chaque fois que je commençais à penser quelque chose de positif envers lui, il me donnait toujours un argument pour le malmener ou valider la thèse comme quoi il n’était qu’un bon à rien. Il était tout simplement agaçant et incroyable. Je n’en disais rien. Aussi étrange que cela pouvait paraître, avec lui j’avais commencer à entrevoir qu’un jour je serait bel et bien le roi de Camelot. Je ne me sentais pas prêt face à cette perspective. Pourtant j’avais accompli nombres de quêtes pour le montrer. J’avais mes doutes, mes peurs et mes joies. Je voyais bien le monde que mon père me décrivait, la magie était dangereuse. Mais je voulais croire qu’elle ne l’était pas. Si j’en avais parlé à quelqu’un? A qui vouliez vous que je parle? Même Merlin ne pouvait comprendre le tiraillement qui saisissait parfois mon âme. Il était plus facile de sortir l’épée pour se battre que de faire face à son propre père. Moi Arthur Pendragon, ayant des doutes quant à mon futur. Une sinistre farce pour quelqu’un qui avait un avenir tout tracé. Cette avenir qui me faisait bien du mal, d'autant plus que l'élue de mon coeur était aux ordres de Morgane. La Douce Guenièvre, elle avait su se montrer franche et me dire la vérité en face. Étrangement, la première fois avait piqué mon ego, mais je n'avais pas su lui en vouloir parce que je savais qu'elle avait raison. Je ne saurais jamais assez la remercier pour tout ce qu'elle avait fait pour moi et tout ce qu'elle risquait encore de faire. le temps passe les souvenirs restent Et puis un grand malheur frappa Camelot. La sorcière Morgause - après avoir lancé un sort sur la cité - enleva Dame Morgane. Terrible fut la tristesse de mon père et un an durant les chevaliers et moi même cherchâmes à retrouver la pupille du roi. Nous la retrouvions à la lisière des bois dans un campement de mercenaires, la pauvre était dans un bien piteux état. Mais grand fut la joue de mon père lorsqu'il la retrouva. Depuis lors Camelot est à nouveau en paix tandis que chacun continue de vivre et moi à supporter mon idiot de valet... Je vis... derrière le masque ♔ Pseudo: Brune ♔ Âge: 22 ans ♔ Sexe: ♀ ♔ Comment avez-vous connus le forum? Il n'y a que les idiots pour répondre ♔ Vos impressions: Digne d'un royaume ♔ Code du règlement: OK by Athala code par anouk
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