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 ♠ La Chevalerie

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Le Conteur
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MessageSujet: ♠ La Chevalerie   ♠ La Chevalerie Icon_minitimeSam 8 Déc - 20:34

La chevalerie


Les Seigneurs du Forum mettent à votre disposition les informations nécessaires pour la création de votre personnage. Merci de respecter le travail de recherche qui a été fait. Évitez le copier/coller. Il est fortement déconseillé d'utiliser ces textes pour des usages EXTÉRIEURS au forum.

Les origines de la chevalerie

La Chevalerie tire son origine dans un double héritage romain (noblesse equestre, port du baudrier militaire) et germanique (éloge du courage, pratique de la vengeance, remise rituelle des armes) repris par les carolingiens. Le Chevalier est un combattant à cheval... A partir du Xème siècle, il s'impose comme un élément essentiel de l'univers militaire, comme le soldat par excellence, qui a forgé son efficacité par la pratique des tournois, de l'escrime et de la lance. Ce miles est aussi partie intégrante de la société féodale, qui connait une « mutation chevaleresque » entre 1060 et 1140. Évoquer la Chevalerie médiévale amène donc à parler de la guerre, mais aussi de la religion et des liens complexes tissés entre le christianisme et la guerre.

Les chevaliers

On nait noble, on devient chevalier. Le futur miles est souvent confié, enfant, à l'éducation d'un seigneur ami, chez qui il apprend le maniement des armes, l'équitation, les règles de civilité et les valeurs dites chevaleresque. Il se frotte aux adolescents de son age, ainsi qu'aux milites plus agés, et s'intègre dans un groupe, en compagnie duquel il s'initie à une vie faite de bravoure et de volonté de se distinguer. La prouesse est necessaire dans une société de cour, où il convient de se faire bien voir, prouesse assortie néanmoins à des pratiques martiales prudentes.
Une cérémonie marque l'accès à l'état de chevalier et l'entrée dans le monde des adultes. Avant le rite de l'adoubement existait le rituel de bénédiction des épées. Cette pratique n'était en aucun cas une promesse de salut : la liturgie protégeait des blessures et de la mort, non de la damnation. La virtus de la Croix était alors invoqué et l'on attendait de l'épée bénite qu'elle protège églises, veuves et orphelins  et « répande sur tous autres adversaire l'effroi, la terreur et la crainte ». Lors de l'adoubement (XIe-XIIIe siècles), le chevalier reçoit ses armes et se voit asséner un coup qui éprouve sa résistance (la colée) et montre ses aptitudes à la quintaine. Peu à peu s'introduit la pratique d'une veillée de prières, suivie d'une confession, mais le pretre se borne le plus souvent à donner la bénédiction au nouveau chevalier et à prononcer un sermon. Une sorte d'ordinaire laïque et une cérémonie onéreuse, voilà ce qu'était l'adoubement.

Dans les combats, le chevalier est solidement armé d'une épée d'un peu moins d'un mètre, avec laquelle il frappe de taille, et d'une lourde lance qui lui permet de renverser l'ennemi. Protégé aux IXe et Xe siècles par une broigne en cuir recouverte de plaques métalliques, il bénéficie ensuite de la cotte de maille (recouverte de tissu pour ne pas rouiller) ou « haubert », qui pèse jusqu'à 12 kg. On verra aux XIIIe-XIVe siècles se développer l'armure qui enveloppe complètement le corps, le « harnois blanc ». Le heaume, qui protège à l'origine le sommet du crâne et le nez, finit par englober l'ensemble du visage. Sa lance tenue sous le bras à l'horizontale, serré dans la selle aux pommeau et troussequin bien relevés, les pieds calés dans les étriers, le chevalier forme avec sa monture un bloc, que l'on a pu comparer à un char d'assaut. Cet équipement est de plus en plus cher et il exclut celui qui n'est pas noble de l'accès à la chevalerie, sauf exception.

Elite sociale

La chevalerie est née en France au milieu du XIe siècle, en particulier à la cour de Normandie, et c'est entre 1130 et 1200 que s'épanouit la littérature des romans, des chansons de geste, du cycle arthurien. Le terme militia implique l'idée de service : les chevaliers sont au service de leur seigneur, du roi, de Dieu. Ils accomplissent une mission, exercent une fonction social, celle que le développement de la féodalité nécessite. Le chevalier vit au sein d'une groupe, ceux que Dhuoda dans ses conseils à son fils, écrits en 840, qualifie de commilitones, terme que les templiers reprendront plus tard, pour qualifier leur relation au Christ : des « compagnons d'armes ».
Les chevaliers accompagnent donc le seigneur dans ses déplacements ou gardent ses forteresses (au sein desquelles ils sont logés et nourris). Peu à peu ils entrent dans la vassalité de leur maître, obtiennent des terres, certains montent même en grade jusqu'à devenir détenteur de châteaux et d'un patrimoine familial. Mais d'autres, souvent des cadets, mènent une vie errante, parcourent les tournois, et vendent leur services (ainsi Guillaume le Maréchal, le « Meilleur chevalier du monde », mort en 1219).

Au XIIIe siècle, l'assimilation se fait entre le chevalier et le noble; du moins dans les royaumes de France et d'Angleterre. La fusion entre chevalier et noblesse a premier à la première de venir héréditaire et à donner plus de cohésion à la seconde. Aux XIVe et XVe siècles se constituent les prestigieux ordres de chevalerie. Ces confraternités d'honneur furent des créations royales et princières destinées à récompenser des serviteurs remarquables, mais également à rassembler la noblesse autour du souverain. Furent ainsi créés l'ordre de la Jarretière en Angleterre (1348), celui de la Toison d'or en Bourgogne (1429), ceux de l'Etoile (1351) et de Saint Michel (1469) en France. On y cultive des valeurs martiales mais aussi des éléments empruntés à la courtoisie.
Si la chevalerie sert d'abord l'exercice de la justice, c'est avant tout un monde de performance et de spectacle, fait de revendications individualistes et d'esprit de corps. Un univers où là guerre ritualisé est entrecoupée de défis et de marchandages où la palabre, suivies de pardons et de réconciliations - aléatoires- viennent entrecouper les coups de mains. Ce rôle justicier de la guerre est réservé à une classe, car la chevalerie n'est jamais coupée de la féodalité, de ses complexes réseaux de liens familiaux et de clientélisme, qui expliquent les atermoiements avant de livrer bataille, les interruptions précoces des combats au profit d'arrangements négociés et la rareté des massacres. Ces guerriers sont des gouvernants, la guerre un moyen de faire de la politique, une sorte de « discours » à usage social. Il s'agit d'y entretenir sa renommée, de conserver son honneur et celui des siens.

Source : Le Moyen Age en questions, Sylvain Gouguenheim
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